L’hyperphagie, c’est quoi ? L’hyperphagie boulimique se caractérise par un trouble du comportement alimentaire ayant pour effet de surconsommer des aliments.
Cette surconsommation alimentaire, qui consiste donc à manger à outrance des aliments, est irrationnelle, puisqu’elle n’obéit pas aux besoins nutritifs réels de l’individu.
Si vous lisez ce contenu en ce moment même, c’est que vous êtes une personne sensible aux troubles alimentaires.
Que vous soyez ou non atteinte par l’hyperphagie boulimique, vous allez apprendre dans les lignes qui suivent comment traiter les troubles alimentaires par l’hypnose et ainsi lutter contre l’hyperphagie.
L’hyperphagie, un trouble alimentaire important
Les besoins nutritifs journaliers varient d’une personne à une autre. Cependant, nous avons tous notre propre rythme alimentaire de croisière.
Un homme aura tendance à consommer plus d’aliments en moyenne qu’une femme.
Cette surconsommation d’aliments s’explique par une raison très simple : le poids d’un homme est généralement supérieur à celui d’une femme.
Je ne parle pas de surpoids ou anorexie ici, je parle juste d’une différence de poids qui s’appuie sur des origines génétiques.
Un homme dispose d’une masse musculaire plus importante que celle d’une femme. Hors, on sait que les muscles sont des gros consommateurs d’énergie.
Ce besoin énergivore se traduit par l’apport d’aliments pour éviter des carences nutritives.
C’est ainsi que l’on consomme régulièrement des protéines, des fibres, du sucre (glucides et glucose), des lipides…
Si manger des aliments s’appuie à la base sur un besoin nutritif primaire fondé, manger du sucre en sur-quantité ne l’est pas.
En effet, lorsque nous parlons de personnes souffrants d’hyperphagie ou de boulimie, dans la plupart des cas, force est de constater qu’il s’agit d’une consommation excessive de sucres ou de plats riches (j’entends par là de la nourriture salée comme les apéritifs, charcuterie, fromages etc).
On retrouve des aliments riches en glucose (les desserts, bonbons etc, tout ce qui relève du sucre raffiné et chimique) et en graisses (tartiflette, raclette etc).
Une personne hyperphagique va rarement manger en grande quantité de la salade, des fruits (qui sont eux riches en « bon sucre ») et des légumes ou du poisson.
Elle pourrait mais dans ce cas, je ne pense pas que cette personne souffre d’un problème de surpoids.
L’hyperphagie provoque une sensation de trop plein due à une distension abdominale : on parle alors d’hyperphagie prandiale (en gros, l’hyperphagie au cours d’un repas a lieu lorsque vous mangez trop à table des aliments en grande quantité).
De toute façon, dans tous les cas, le résultat est le même : une surconsommation des apports caloriques.
Petit traite de chimie sur l’hyperphagie
Il y a le bon sucre et le mauvais sucre : le sucre des fruits est naturel, à l’inverse du sucre chimique transformé. Pourquoi ?
Le sucre, c’est quoi ? Le sucre est une molécule de saccharose composée de glucoce et fructose.
Le glucose, fructose et saccharose appartiennent à la famille des glucides simples : ce sont tous les glucides qui finissent en « ose ».
Le reste (pâtes, riz, patates et cie) appartiennent à la famille des glucides dits complexes.
Le terme de glucides complexes s’explique par la nature de sa chaine moléculaire complexe composée de plusieurs molécules de glucides simples, les enzymes digestives doivent travailler beaucoup plus.
Bref, restons simples. Je ne parlerais pas d’acides nucléiques, ni du fait que les enzymes comme l’amylase sont indispensables à la digestion et à la transformation des glucides complexes à grosses molécules comme l’amidon en glucose.
Je disais donc qu’il y le bon sucre et le mauvaise sucre. Pourquoi ? Tout simplement parce que l’ingestion et la consommation de glucides en soi n’est pas problématique.
C’est même indispensable au bon fonctionnement de l’organisme pour donner de l’énergie aux muscles.
Le problème, c’est la surconsommation de glucides d’une part et la surconsommation des « mauvais glucides » d’autre part. Je m’explique.
Les fruits sont riches en fructose, contrairement aux aliments chimiques riches en sucres raffinés transformés comme le glucose et le saccharose.
Bien que le fructose et le glucose soient deux sucres simples de monosaccharide, le fructose a un index glycémique inférieur de seulement 23, comparé au glucose qui a un GI (glycémique inférieur) de 100..
Vous comprenez maintenant la principale différence entre le glucose et le fructose ? Vous comprenez pourquoi il est bien meilleur pour la santé de consommer des fruits que de manger des bonbons ?
Les fruits contiennent beaucoup moins de sucres que les bonbons et gâteaux. Et ce n’est pas le même sucre. C’est du bon sucre !!
Je ne parle même pas ici du danger des édulcorants chimiques industriels qui ont un pouvoir sucrant énorme et qui sont présent en masse dans les produits industriels.
C’est la raison pour laquelle une consommation excessive de produits industriels augmente de manière exponentielle le risque de surpoids, obésité, maladies chroniques comme le diabète et présente un risque réel pour la santé humaine et l’équilibre énergétique.
MP3 d’hypnose pour sortir de l’hyperphagie
Heureusement pour vous les hyperphages, j’ai mise au point une séance d’auto hypnose MP3 pour vous aider à arrêter le sucre et sortir de l’hyperphagie.
Vous allez voir, cette séance d’auto hypnose va vous permette de vous aider à vous libérer définitivement de vos troubles alimentaires.
Si vous devez faire face en ce moment même à un surpoids, des problèmes d’obésité, de boulimie, ce MP3 d’hypnose est fait pour vous.
Vous allez voir, il va vous changer la vie. Les personnes ayant écouté ce MP3 d’hypnose ont un seul regret : ne pas l’avoir écouté plus tôt !
L’hyperphagie, ou comment manger ses émotions
Nous parlons depuis tout à l’heure de l’hyperphagie, de ses caractéristiques et de ses effets inévitables comme le surpoids. Mais nous n’avons pas encore abordé les causes réelles de ce surpoids.
Comme vous vous en doutez sûrement, les causes réelles sont quasiment toujours d’ordre émotionnelles.
Oui, l’hypnose pour maigrir vite marche. Oui, l’hypnose pour maigir rapidement fonctionne.
Oui, vous pouvez apprendre à maigrir sans régime par hypnose mais avant cela, il est important de savoir pourquoi.
En tant qu’hyperphage, vous utilisez la nourriture comme un moyen de lutter contre le stress. C’est ce qui s’apelle le stress alimentaire.
Manger de la nourriture représente pour vous une réponse à un problème de fond : la gestion de vos émotions négatives.
La vérité est que vous ne savez pas comment gérer vos émotions ni comment résoudre un conflit intérieur.
Alors, puisque vous ne savez pas comment traiter vos émotions, et que l’on ne vous a pas apprris à le faire, à défaut d’apprendre à gérer vos émotions, vous décidez de les manger.
L’hyperphagie est un trouble alimentaire caractérisé par l’ingestion de ses émotions
C’est ainsi que les hyperphages mangent leurs émotions. Si vous êtes un hyperphage, alors vous mangez vos émotions.
Je vous vois venir à 3 kilomètres. Vous allez me dire « mais non, moi si je mange une mousse au chocolat, c’est parce que je suis gourmand et que j’aime ca ! ».
Ce à quoi je vous répondrais « bien sûr Maurice et la marmotte elle met le chocolat dans le papier d’alu ».
On peut être gourmand, mais la gourmandise est un vilain défaut. Manger un carré de chocolat est normal. Manger une plaquette est caractéristique de boulimie.
Quand vous finissez la tablette de Crunch, c’est à quel moment ? Pourquoi à chaque fois dans les films, manger un pot de crème glacée agit comme un motif de rupture ?
Si vous regardez bien, vous verrez que dans 99% des films, lorsqu’une personne est contrariée et doit faire face à la gestion de ses émotions, elle opte pour une béquille émotionnelle.
Les béquilles émotionnelles sont au nombre de 4 : faire du sport, fumer une cigarette, boire un verre d’alcool et manger du sucre.
Vous voyez la fameuse scène de film où Brenda mange son pot de crème glacée Häagen-Dazs (oui placement de produits oblige) comme lot de consolation ?
Et, comme par hasard, une fois qu’elle mange un aliment sucré, elle va mieux. Elle croit qu’elle a canalisé sa colère et sa déception. Hors, il n’est en rien.
En vérité, Brenda a juste mangé son émotion. Elle a fuit et évité par peur de souffrir. Du coup, l’émotion elle a dit « ok ma belle, on se revoit dans 3 mois sur la balance ».
Et si Brenda n’écoute toujours pas son émotion dans 3 mois, en plus de faire face à un problème de poids (car l’émotion aura décidé de prendre de la place), elle lui dira « ok ma belle, on se revoit dans 3 ans à l’hôpital ».
Et si Brenda n’écoute toujours pas son émotion dans 3 ans, en plus du risque de maladie ou symptôme que son corps aura somatisé (car l’émotion aura décidé de se manifester et de parler puisque le « mal a dit »), ben ce sera pas bien brillant quoi…
Tout ceci est très schématique certes, mais c’est la vérité.
La vérité, c’est que nous sommes des anguilles émotionnelles. Dès que l’émotion ne nous plaît pas, on essaie de se défiler, sauf qu’on ne peut pas mentir à ses émotions, car elles ne nous oublient pas.
Et lorsqu’un beau jour ou peut être une nuit, les émotions enfouies frappent à la porte, c’est rarement bon signe. Elles sont rarement contentes.
Faut dire que les émotions enfouies sont assez rancunières sur ce point là.
L’hyperphagie ou je suis ce que j’engloutis
En tant que personne hyperphagique en proie à des troubles alimentaires boulimiques, votre diction est « je suis ce que j’engloutis ».
Vous êtes un glouton qui se met un paquet de nourriture dans le cornet.
Le problème, c’est qu’en faisant ceci, vous maltraitez votre corps. Si votre corps parlait, il irait porter plainte pour non assistance à corps en danger et maltraitance.
La véritable question est « quel est votre niveau d’amour envers vous-même ? » Quel est votre estime de soi ? Votre confiance en soi ? Jusqu’à quel point êtes vous prêt à ne pas vous aimer ? Jusqu’à quel point êtes vous prêt à manger votre santé ?
L’hyperphagie et la boulimie, le même trouble alimentaire ?
Contrairement à une personne boulimique, une personne hyperphagique se phagocyte elle-même dans le sens où elle ne met pas en place de stratégie de contrôle du poids comme le vomissement ou l’utilisation de laxatifs.
Dans les deux cas cependant, les personnes hyperphagiques et boulimiques sont en proie à une obsession alimentaire.
Pour comprendre l’hyperphagie, c’est très simple. Il suffit d’observer le monde dans lequel nous vivons. Les gamins ne savent pas comment gérer leurs émotions, c’est ainsi qu’ils deviennent hyperactifs.
Les parents ne les comprennent pas, car ils sont eux même frustrés et démunis face à la situation et à la vie quotidienne.
Nous vivons dans une société où le culte de la performance et la non expression de nos émotions règnent en maître.
Il n’y a qu’à voir l’éducation militaire très disciplinaire où on apprend aux soldats à ne pas pleurer, ne pas se plaindre, ne pas exprimer leurs émotions.
Je crois qu’une des pires phrases éducatives que j’ai entendu est celle-ci « un homme ne doit pas pleurer ». Ah bon ? Et pourquoi ?
Vous l’aurez compris, soigner l’hyperphagie passe obligatoirement par apprendre à gérer ses émotions.
Et s’il était temps d’apprendre à gérer vos émotions ? Et si cette séance d’auto hypnose MP3 pour sortir de l’hyperphagie pouvait vous aider à changer de vie ?
Vous avez un problème, j’ai la solution.
Comment traiter l’hyperphagie
Pour le traitement de l’hyperphagie boulimique et de la boulimie, de bonnes preuves soutiennent l’utilisation de thérapies comportementales interpersonnelles et cognitives, ainsi que d’antidépresseurs. Des preuves limitées soutiennent l’utilisation de programmes d’auto-assistance guidés comme première étape d’une approche de soins par étapes pour ces troubles. Pour les patients souffrant d’anorexie mentale, l’efficacité des traitements comportementaux ou pharmacologiques reste incertaine.
Les estimations de la prévalence au cours de la vie de l’anorexie mentale, de la boulimie et de l’hyperphagie boulimique sont respectivement de 0,6, 1,0 et 2,8 %, le risque étant jusqu’à trois fois plus élevé chez les femmes que chez les hommes.1 L’âge médian d’apparition de ces troubles est de 18 à 21 ans.1 Comme la plupart des patients ne se plaignent généralement pas d’un trouble de l’alimentation, le médecin doit être attentif à ce diagnostic possible, en particulier lorsqu’il s’occupe de jeunes femmes.
Symptômes et traitement de l’hyperphagie boulimique
Le dépistage des troubles de l’alimentation doit être envisagé dans le cadre des soins de routine dispensés aux patientes à risque.2-4 Les symptômes présentés peuvent inclure la fatigue, les étourdissements, le manque d’énergie, l’aménorrhée, la perte ou le gain de poids, la constipation, les ballonnements, l’inconfort abdominal, les brûlures d’estomac, les maux de gorge, les palpitations, la polyurie, la polydipsie et l’insomnie. La plupart des patients souffrant de troubles de l’alimentation ne présentent pas de signes à l’examen physique. Les signes cliniques des troubles de l’alimentation avancés sont énumérés. Les critères diagnostiques de l’anorexie mentale, de la boulimie et des troubles de l’alimentation non spécifiés ailleurs, qui comprennent l’hyperphagie boulimique, sont résumés. L’approche globale du dépistage et du diagnostic des troubles de l’alimentation en soins primaires a été bien décrite.
Les troubles de l’alimentation comme l’hyperphagie et la polyphagie sont des maladies réelles et traitables. Ils coexistent souvent avec d’autres maladies comme la dépression, la toxicomanie ou les troubles anxieux. Les traitements psychologiques et médicamenteux sont efficaces pour de nombreux troubles alimentaires. Plus les troubles alimentaires sont diagnostiqués et traités tôt, plus les chances de guérison sont grandes.
Comment vaincre et soigner l’hyperphagie
Les objectifs habituels du traitement sont de rétablir une alimentation adéquate, de ramener le poids à un niveau sain, de réduire l’exercice excessif et d’arrêter les comportements de boulimie et de purge. Les plans de traitement sont souvent adaptés aux besoins individuels et peuvent comprendre un ou plusieurs des éléments suivants :
Certains patients peuvent également avoir besoin d’être hospitalisés pour traiter les problèmes causés par la malnutrition ou pour s’assurer qu’ils mangent suffisamment s’ils ont un poids très insuffisant. Un rétablissement complet est possible.
Des formes spécifiques de psychothérapie, ou thérapie par la parole – y compris une thérapie basée sur la famille et des approches cognitivo-comportementales – se sont avérées utiles pour traiter des troubles alimentaires spécifiques.
L’approche de Maudsley, par exemple, où les parents d’adolescents souffrant d’anorexie mentale assument la responsabilité de l’alimentation de leur enfant, semble très efficace pour aider les adolescents à prendre du poids et à améliorer leurs habitudes alimentaires et leur humeur.
D’autres peuvent suivre une thérapie cognitivo-comportementale (TCC) pour réduire ou éliminer les comportements de frénésie alimentaire et de purge. La TCC aide l’enfant à apprendre à identifier les schémas de pensée déformés ou inutiles et à reconnaître et modifier les croyances inexactes.
Les médicaments tels que les antidépresseurs, les antipsychotiques ou les stabilisateurs d’humeur approuvés par la Food and Drug Administration (FDA) américaine peuvent également être utiles pour traiter les troubles alimentaires et d’autres maladies concomitantes telles que l’anxiété ou la dépression. Consultez le site Web de la FDA pour obtenir les dernières informations sur les avertissements, les guides de médication pour les patients ou les médicaments nouvellement approuvés.
L’hypnose, la meilleure solution pour vaincre l’hyperphagie ?
Les chercheurs ont découvert que les troubles alimentaires sont causés par une interaction complexe de facteurs génétiques, biologiques, psychologiques et sociaux. Mais de nombreuses questions restent encore sans réponse. Les chercheurs étudient les questions relatives à la génétique, au fonctionnement du cerveau et au comportement pour mieux comprendre et contrôler les troubles de l’alimentation. Les études de neuro-imagerie et de génétique peuvent également fournir des indices sur la façon dont chaque personne peut répondre à des traitements spécifiques.
La génétique : Les chercheurs en santé mentale étudient les diverses combinaisons de gènes afin de déterminer si certaines variations de l’ADN sont associées au risque de développer un trouble mental.
Neuro-imagerie : L’imagerie par résonance magnétique (IRM), par exemple, peut également permettre de mieux comprendre les troubles alimentaires. La neuro-imagerie est déjà utilisée pour identifier une activité cérébrale anormale chez les patients atteints de schizophrénie, de troubles obsessionnels compulsifs et de dépression. Elle pourrait aider les chercheurs à mieux comprendre comment les personnes atteintes de troubles de l’alimentation traitent l’information, qu’elles soient guéries ou encore dans les affres de leur maladie.
Recherche comportementale ou psychologique : Peu d’études sur les traitements des troubles alimentaires ont été menées par le passé en raison de la difficulté de cette recherche. De nouvelles études actuellement en cours visent toutefois à remédier au manque d’informations disponibles sur les traitements.
L’hyperphagie boulimique, la boulimie et l’anorexie mentale sont des troubles potentiellement mortels qui impliquent des problèmes psychosociaux complexes. Une relation thérapeutique solide entre le médecin et le patient est nécessaire pour évaluer les facteurs psychosociaux et médicaux servant à déterminer le niveau de soins approprié. La plupart des patients peuvent être traités efficacement en ambulatoire par une équipe de soins comprenant un médecin, un diététicien et un thérapeute. Une consultation psychiatrique peut être bénéfique. Les patients peuvent avoir besoin d’être hospitalisés s’ils sont suicidaires ou s’ils présentent des complications médicales mettant leur vie en danger, telles qu’une bradycardie marquée, une hypotension, une hypothermie, des troubles électrolytiques graves, une atteinte des organes terminaux ou un poids inférieur à 85 % de leur poids santé.